Entretenir l’architecture moderne et les valeurs qu’elle incarnait n’a rien d’évident à Bruxelles. Le modernisme y a durablement marqué les esprits, prêtant ses aspects formels à une transformation violente de la ville que dénonce, depuis la fin des années 1960, le terme de « bruxellisation »1. Durant tout le dernier quart du XXe siècle on s’est, en réaction, surtout concentré à « réparer » les parties « abîmées » de la capitale.